Galères et belles rencontres

Les bugs de chauffage, l’eau qui coule dans le fourgon ou au contraire qui manque, la banquette qui casse, le patinage sur une route de montagne. Et… bon ça suffit là ! Profite ! Ah mais y’a du vent ! Des déchets, des chiens errants, la boum, fête, teuf, surprise-partie, botellon, le marteau piqueur, l’orage, la canicule, le rotofil, le camion poubelle, la livraison, le tout au milieu de la nuit… Jamais contente !

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Ne me demandez pas où je suis…

Non, je ne suis pas au Maroc !

Effet téléphone mobile, on appelle toujours pour savoir où est notre interlocuteur. Il est parfois, souvent, à deux pas car on avait rendez-vous avec lui et il a deux minutes de retard. On l’interpelle et lui, malin et pas si en retard que cela, s’amuse : « Je te vois ! », « Où ? Je ne te vois pas moi ! », « regarde à droite », « mais non ! tu es caché ou quoi ? », « derrière l’arbre… »… On n’a pas le temps de répéter qu’on ne voit rien venir que l’autre nous tape dans le dos en riant, « tu vois, j’étais là ! ». « Ah mais tu m’as fait peur… », etc.

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Fuengirola : des toilettes mythiques

Décembre, de retour à cette station balnéaire déjà vue il y a trois semaines. C’est plutôt moche, plein d’anglais et de bars moyens sympas, les voitures se prennent pour des bolides qui secouent mon lit et il pleut. Il y a aussi la mer en direct depuis mon « salon » (ceux qui connaissent mon fourgon savent que j’en ai même deux). Je ne me plains donc pas mais de là à y revenir… Petite mémoire, quelques erreurs. Mais mais mais… Je crois qu’inconsciemment, je voulais retrouver cette expérience unique qui me met en joie.

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Benicarlo plage

Le soleil se lève laborieusement sur la mer. J’attends depuis une heure : rouge, bleu, rose, orange, jaune. Enfin, un bout de cercle encore écarlate flotte sur l’eau. Et puis, tout va très vite. Comme si le soleil voulait battre de vitesse l’étendue de la masse nuageuse noire qui le surplombe. En vain, à peine sorti, il disparaît. Pas longtemps. Il est plus fort et rusé que ma curiosité. Un rayon blanc perce et pointe la mer tel un laser. Le nuage déclare forfait, il s’évapore par petites touches qui s’éloignent de plus en plus les unes des autres. Le soleil crierait victoire si le ciel ne s’embrumait pas. C’est dommage. Patience.

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Il est mignon, n’est-ce pas ?

C’est exactement ce que je me suis dit en empruntent le chemin pour vélo qui mène du paradis à la civilisation et vice et versa – car ici on peut quitter le paradis et y retourner. Et bien, à l’instar de ce joli wapiti* parfaitement innocent au premier abord et rudement polisson au second puis carrément voleur quand on sort nos goûters, le chemin des bicyclettes est truffé de pièges.
Il commence par ne pas exister malgré les panneaux. Je le trouve au bout d’un bout de chaussée, c’est bien là qu’il démarre et non là où c’est indiqué. Je trotte sur mon beau destrier jusqu’à la première embûche inattendue :

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En route !

En route pour l’Espagne. On fait encore du cheval mais c’est interdit sur l’autoroute…

Je n’ai pas non plus vu de tracteur mais j’étais concentrée sur les camions pour ne pas aller dans le fossé. Tous les camions du monde se sont donnés rendez-vous entre Perpignan et Valencia. Sûr !

Arghhh

Je marche ici sur des huitres (oui). À côté, j’ai les moules. au choix.
Tu vois le dessin du bonhomme pas content ? Tu vois ma signature en bas à gauche (oui, en rose pale sur fond blanc, c’est pas terrible) ?

L’un dans l’autre (moule ou huitre et petit bonhomme pas content), je suis dans la M… On nous rabâche depuis plus de vingt ans que 2030 sera l’année de tous les changements. Rien du tout.
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