Pendant que Lily se perd dans ses souvenirs*, je fais de même sur le web. Je fouille et farfouille pour trouver ce que je ne cherchais pas. Des trésors. D’ailleurs, lorsque je trouve ce que je cherche, je me méfie – vous aussi, n’est-ce pas ? Ce serait trop facile et puis à quoi cela servirait-il ? Continuer la lecture de « Ce serait idiot de trouver ce que l’on cherche… »
Je hais les cyclistes

Mais pourquoi donc m’étonnais-je et même me félicitais-je de ne pas avoir eu de galère depuis deux mois ? Comment se fait-il que je me sois énervée aujourd’hui ? Mais oui mais c’est bien sûr, c’est la faute aux cyclistes ! Je ne le dirais jamais assez, même si depuis une heure je rêve de rester calme quand je croise un humain à pédales sur la route, vœu pieu, c’est impossible, ces cons sont toujours au milieu de la route, je ne sais pas comment ils font, …
Continuer la lecture de « Je hais les cyclistes »Si je m’attendais à ça !
Je cherchais une grande plage au calme pour travailler depuis mi furgo (prononce avec l’accent espagnol – « ou » à la place du « u » et roule le « r ») et j’ai trouvé bien mieux : un bar avec belle vue sur la plage et le monde venu pour participer au championnat de surf de je-ne-sais-quoi, immense plage de Pantin (non, je ne suis pas à Paris), … Continuer la lecture de « Si je m’attendais à ça ! »
Galères et belles rencontres

Les bugs de chauffage, l’eau qui coule dans le fourgon ou au contraire qui manque, la banquette qui casse, le patinage sur une route de montagne. Et… bon ça suffit là ! Profite ! Ah mais y’a du vent ! Des déchets, des chiens errants, la boum, fête, teuf, surprise-partie, botellon, le marteau piqueur, l’orage, la canicule, le rotofil, le camion poubelle, la livraison, le tout au milieu de la nuit… Jamais contente !
Continuer la lecture de « Galères et belles rencontres »Qu’est-ce que c’est ?
Ne me demandez pas où je suis…

Effet téléphone mobile, on appelle toujours pour savoir où est notre interlocuteur. Il est parfois, souvent, à deux pas car on avait rendez-vous avec lui et il a deux minutes de retard. On l’interpelle et lui, malin et pas si en retard que cela, s’amuse : « Je te vois ! », « Où ? Je ne te vois pas moi ! », « regarde à droite », « mais non ! tu es caché ou quoi ? », « derrière l’arbre… »… On n’a pas le temps de répéter qu’on ne voit rien venir que l’autre nous tape dans le dos en riant, « tu vois, j’étais là ! ». « Ah mais tu m’as fait peur… », etc.
Continuer la lecture de « Ne me demandez pas où je suis… »Fuengirola : des toilettes mythiques

Décembre, de retour à cette station balnéaire déjà vue il y a trois semaines. C’est plutôt moche, plein d’anglais et de bars moyens sympas, les voitures se prennent pour des bolides qui secouent mon lit et il pleut. Il y a aussi la mer en direct depuis mon « salon » (ceux qui connaissent mon fourgon savent que j’en ai même deux). Je ne me plains donc pas mais de là à y revenir… Petite mémoire, quelques erreurs. Mais mais mais… Je crois qu’inconsciemment, je voulais retrouver cette expérience unique qui me met en joie.
Benicarlo plage

Le soleil se lève laborieusement sur la mer. J’attends depuis une heure : rouge, bleu, rose, orange, jaune. Enfin, un bout de cercle encore écarlate flotte sur l’eau. Et puis, tout va très vite. Comme si le soleil voulait battre de vitesse l’étendue de la masse nuageuse noire qui le surplombe. En vain, à peine sorti, il disparaît. Pas longtemps. Il est plus fort et rusé que ma curiosité. Un rayon blanc perce et pointe la mer tel un laser. Le nuage déclare forfait, il s’évapore par petites touches qui s’éloignent de plus en plus les unes des autres. Le soleil crierait victoire si le ciel ne s’embrumait pas. C’est dommage. Patience.
Continuer la lecture de « Benicarlo plage »Il est mignon, n’est-ce pas ?

C’est exactement ce que je me suis dit en empruntent le chemin pour vélo qui mène du paradis à la civilisation et vice et versa – car ici on peut quitter le paradis et y retourner. Et bien, à l’instar de ce joli wapiti* parfaitement innocent au premier abord et rudement polisson au second puis carrément voleur quand on sort nos goûters, le chemin des bicyclettes est truffé de pièges.
Il commence par ne pas exister malgré les panneaux. Je le trouve au bout d’un bout de chaussée, c’est bien là qu’il démarre et non là où c’est indiqué. Je trotte sur mon beau destrier jusqu’à la première embûche inattendue :
Les champignons ne sont pas ce que l’on croit…

C’est à peu près là, ou paradis équivalent, que je suis tranquille quand le temps est maussade. Je me régale, je suis équipée pour tous les temps.
Mais…. Horreur et damnation ! …