Pendant que Lily se perd dans ses souvenirs*, je fais de même sur le web. Je fouille et farfouille pour trouver ce que je ne cherchais pas. Des trésors. D’ailleurs, lorsque je trouve ce que je cherche, je me méfie – vous aussi, n’est-ce pas ? Ce serait trop facile et puis à quoi cela servirait-il ?
Quand je trouve ce que je cherche, c’est que je n’ai pas bien cherché ou seulement à me rassurer. Si je trouve ce que je ne cherchais pas, je suis intriguée, me questionne, cherche à nouveau car quand même c’est étrange… Mais oui, mais c’est bien sûr, je reconnais ce butin inattendu si précieux !
Il faut en conclure que trouver n’est pas le mot juste puisque l’enjeu est de reconnaitre ce qu’on ne cherchait pas. Apprécier cette subtilité demande de nombreuses années d’apprentissage surtout si on a eu le malheur de subir le bourrage de crâne d’écoles bien pensantes.
Je ne sais pas si les trouvailles ainsi récoltées sont d’une utilité immédiate. Je sais que bout à bout, ces bouts de savoir ne sont pas loin d’apporter un peu de connaissance. Je trouve (oui) que c’est déjà pas mal. Et ce qui fonctionne pour la connaissance, l’est aussi aussi pour les connaissances et les chaussettes. On peut aussi parler du savoir, des amis et des choses. Ou encore des symboles, des humains et de la matière. Ou tout simplement des endroits pour installer ma roulotte…**
* J’écris ce mini-article car nous sommes dimanche (le jour des publications) et je ne voulais pas vous offrir un nouvel épisode des aventures de Joséphine et Capucine alors que vous n’aviez pas eu le temps de lire les précédents. Je vous livre donc ici ma pensée profonde de chercheuse. D’aucune me demande à quel degré il faut me lire comme ce fut le cas à propos de mes élucubrations sur la galanterie. Cette lectrice assidue étant elle-même perchée, je ne sais pas que lui répondre… Que feriez-vous à ma place ?
** Ce qui explique pourquoi ce n’est pas la peine de me demander où je suis 😀