L1-C1 “Lily” (E5)

Dans “Mais où est Edgar”, mars 1964, Lagunndor

Résumé des épisodes précédents : Lily parisienne, voyageuse, amoureuse, trahie, abandonnée, ressuscitée, joyeuse à toute épreuve, se retrouve avec deux familles - que dis-je, trois, maintenant qu'elle vit en Australie ! Et bientôt cinq vies. Nous en dira-t-elle un peu plus ? 

L’Australie ? Des photos accrochées dans ma classe de terminale au lycée Condorcet. J’ai dix-sept ans et tout loisir d’admirer les kangourous, koalas, coraux sous-marins, crocodiles, falaises, boomerangs, spinifex, eucalyptus, mulgas, cacatoès, déserts, forêts tropicales, peintures symboliques… Les professeurs font si peu attention à moi !

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Ce serait idiot de trouver ce que l’on cherche…

Pendant que Lily se perd dans ses souvenirs*, je fais de même sur le web. Je fouille et farfouille pour trouver ce que je ne cherchais pas. Des trésors. D’ailleurs, lorsque je trouve ce que je cherche, je me méfie – vous aussi, n’est-ce pas ? Ce serait trop facile et puis à quoi cela servirait-il ? Continuer la lecture de « Ce serait idiot de trouver ce que l’on cherche… »

Je hais les cyclistes

Mais pourquoi donc m’étonnais-je et même me félicitais-je de ne pas avoir eu de galère depuis deux mois ? Comment se fait-il que je me sois énervée aujourd’hui ? Mais oui mais c’est bien sûr, c’est la faute aux cyclistes ! Je ne le dirais jamais assez, même si depuis une heure je rêve de rester calme quand je croise un humain à pédales sur la route, vœu pieu, c’est impossible, ces cons sont toujours au milieu de la route, je ne sais pas comment ils font, …

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Si je m’attendais à ça !

Je cherchais une grande plage au calme pour travailler depuis mi furgo (prononce avec l’accent espagnol – « ou » à la place du « u » et roule le « r ») et j’ai trouvé bien mieux : un bar avec belle vue sur la plage et le monde venu pour participer au championnat de surf de je-ne-sais-quoi, immense plage de Pantin (non, je ne suis pas à Paris), … Continuer la lecture de « Si je m’attendais à ça ! »

Galères et belles rencontres

Les bugs de chauffage, l’eau qui coule dans le fourgon ou au contraire qui manque, la banquette qui casse, le patinage sur une route de montagne. Et… bon ça suffit là ! Profite ! Ah mais y’a du vent ! Des déchets, des chiens errants, la boum, fête, teuf, surprise-partie, botellon, le marteau piqueur, l’orage, la canicule, le rotofil, le camion poubelle, la livraison, le tout au milieu de la nuit… Jamais contente !

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Laisser passer une femme dans l’escalier : galanterie ou goujaterie ?

Le manuel de savoir vivre, laborieusement rédigé par la petite marquise de P. sous la houlette de sa gouvernante, est formel : un homme galant jamais, au grand jamais, ne montera ou descendra un escalier derrière une femme. Quel outrage également ce baise-main que certains prennent au pied de la lettre ! Deux attitudes qui vous vaudront les foudre de l’être dont vous souhaitez être aimé. 
Mais alors, pourquoi lui tient-on la porte ? Pourquoi lui ouvre-t-on la porte de sa voiture ? 

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Qui connaît la mère d’Athéna ?

Un roman incroyable pour un essai !
Qui ne connaît pas encore se jettera sur une édition vieille ou récente, cet ouvrage est intemporel… Pensez, Aristote et Platon nous parlent comme on ne les avait jamais entendu.
Mais enfin, c’est incroyable de ne pas savoir pourquoi Zeus est resté maître de l’Olympe alors que son père et le père de son père ont perdu leur pouvoir ! On peut aussi lire “pourquoi j’ai mangé mon père” mais là, c’est plutôt “pourquoi j’ai mangé ma femme”… Et qui est sortie de la tête de Zeus ? En arme mais aussi en pouvoir terrestre, celui de l’artisan. Et qu’a-t-elle de si particulier qu’elle a hérité de sa mère ? Qu’a donc mangé Zeus ?

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Ne me demandez pas où je suis…

Non, je ne suis pas au Maroc !

Effet téléphone mobile, on appelle toujours pour savoir où est notre interlocuteur. Il est parfois, souvent, à deux pas car on avait rendez-vous avec lui et il a deux minutes de retard. On l’interpelle et lui, malin et pas si en retard que cela, s’amuse : « Je te vois ! », « Où ? Je ne te vois pas moi ! », « regarde à droite », « mais non ! tu es caché ou quoi ? », « derrière l’arbre… »… On n’a pas le temps de répéter qu’on ne voit rien venir que l’autre nous tape dans le dos en riant, « tu vois, j’étais là ! ». « Ah mais tu m’as fait peur… », etc.

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Entre inspiration et coup de cœur depuis l’éternité

Arthur Upfield – sinistres augures

Je sais, l’auteur et son héros, l’inspecteur Napoléon Bonaparte, Bony pour les amis, font déjà partie de ma brève sélection de coup de cœur – ah non ? corrigeons cette terrible erreur !

Je vous laisse lire ces premiers paragraphes de ce roman ethnographico-policier, un peu daté c’est vrai mais tellement séduisant.

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