Ne me demandez pas où je suis…

Non, je ne suis pas au Maroc !

Effet téléphone mobile, on appelle toujours pour savoir où est notre interlocuteur. Il est parfois, souvent, à deux pas car on avait rendez-vous avec lui et il a deux minutes de retard. On l’interpelle et lui, malin et pas si en retard que cela, s’amuse : « Je te vois ! », « Où ? Je ne te vois pas moi ! », « regarde à droite », « mais non ! tu es caché ou quoi ? », « derrière l’arbre… »… On n’a pas le temps de répéter qu’on ne voit rien venir que l’autre nous tape dans le dos en riant, « tu vois, j’étais là ! ». « Ah mais tu m’as fait peur… », etc.

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Voyage dans le temps…

J’ai lu « L’insoutenable légèreté de l’être » dans le train.

Le livre venait de sortir. Je ne sais pas pourquoi je le lisais, si on me l’avait conseillé, je ne connaissais pas Kundera.

Chaque phrase, presque, me ramenait à un souvenir, une expérience personnelle. Je me suis endormie. Je reprends la lecture et cette agréable sensation de « déjà vu » persiste.

Est-ce le kitch, la partition, l’ambigüité, la simplicité, la douceur, le suspens, la mort ou encore la jeunesse ?