Si je m’attendais à ça !

Je cherchais une grande plage au calme pour travailler depuis mi furgo (prononce avec l’accent espagnol – « ou » à la place du « u » et roule le « r ») et j’ai trouvé bien mieux : un bar avec belle vue sur la plage et le monde venu pour participer au championnat de surf de je-ne-sais-quoi, immense plage de Pantin (non, je ne suis pas à Paris), …

… bar ultra-bruyant car c’est l’heure de l’apéro, surfeurs au loin se préparant.

(sourire car pour se garer, ce fut épique et ma maison donne sur les autres voitures – moi qui aime la solitude…).

 

 

Que raconter ?

 

Je n’aime pas décrire or je ne vois que des paysages sublimes : plages de sable fin que protège la lande, vagues puissantes au pied des falaises agrémentées de quelques rochers,

routes sinueuses entre les eucalyptus et les fougères géantes (non, je ne suis pas en Australie), vue époustouflante lorsque les arbres s’espacent et les nuages s’écartent,

prairies, chevaux, vaches, brebis, chèvres en liberté,

chemins de randonnée bien entretenus et surplombant la mer pour profiter des criques ou des îlots épars, parking le long des plages ou en équilibre sur les promontoires,

petits ports de pêche avec ses bars charmants ou ses restaurants délicieux et j’en passe car je n’ai pas les mots.

Que dire des gens ? Ils parlent Gallego, ils sont généralement très sympas, plutôt curieux si je me réfère aux regards envieux et aux remarques admiratives sur ma roulotte et, comme (presque) tous les serveurs espagnols, me laissent des heures écrire ou mater tout en m’offrant pinchos et pinchos alors que j’ai juste pris un café à un euro quarante ou un verre de vin à 2,5.

C’est tout.

Et presque toujours la chance de trouver le lieux idéal pour dormir (bon pas hier : moche, puant et/ou bruyant malgré les bouchons d’oreille. J’ai fait quatre sites différents, en vain. Y’a des jours…).
J’oubliais, il fais plutôt beau aujourd’hui : pas de pluie, pas besoin du chauffage « en la furgo » (prononce à l’espagnol, cf. ci-dessus et « aine » à la place de « en » – remarque : furgo est féminin), quelques cumulus qui rendent le ciel doux, brise rafraichissante. Ça ne dure généralement pas alors je profite.

J’oubliais (oui, encore), on est fin août et c’est la canicule partout ailleurs. Ici, quand on avoisine les 30°, rare, très rare, c’est la panique, alors on se retrouve à l’ombre des peupliers, eucalyptus, fougères et marronniers qui entourent les cascades réjouissantes.

Franchement, je ne plaisante pas.
Je suis en Galice, les quatre saisons dans la même journée.

2 réponses sur “Si je m’attendais à ça !”

  1. Galicie la belle vie !!! Ça donne bien envie.
    Profite avant l’hiver et les grands froids (hi hi )

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